Le courage force le respect… et notre confort.
Il vient le bousculer, le confronter, le terrasser.
Le courage est cette vertu à faire les choses dans et malgré la difficulté, le danger, et parfois même, la mort.
Le courage est cette force de caractère qui distingue le faible du fort, le lâche du héros, celui qui va au bout des choses de celui qui renonce.
Il est le révélateur de notre être profond, de notre capacité à nous mesurer à nous-même, à nous dépasser en mettant en conformité esprit, paroles et action.
Sans courage, nous ne sommes finalement que l’ombre de nous-mêmes. Nous ne sommes pas, nous effleurons notre être, y renonçons.
Nelson Mandela disait : J’ai appris que le courage n’était pas l’absence de peur, mais la capacité à la surmonter.
Car oui, il est question de courage face à la peur, à un risque, un danger, une mise en péril. Sans ces circonstances, point besoin de courage. Point besoin d’affronter. Il suffit de se contenter du confort de la situation.
Mais quand la vie nous met face à des choix, des situations, des actions ou des paroles qui nous mettent en risque, alors oui, il y ceux qui font preuve de courage et les autres, qui renoncent, abdiquent, se sauvent… mais en croyant se sauver se perdent.
Ils sauvent leur existence mais perdent leur vie. Ils rejoignent la cohorte des sans courage qui ont renoncé face à la difficulté, l’effort, le risque et la mort.
Ils sont passés à côté de cette capacité à être eux-mêmes, à aller au bout de leurs convictions. A faire face. A se tenir droit. A affronter. A défendre. A se battre. A lutter. A donner un sens à leur action et à leurs convictions. A être.
Nous avons tous la perception que le monde se tend, se durcit, que la paix et les valeurs fondatrices de la démocratie et des droits de l’homme -ce qui fait le socle de l’humanisme–, sont en danger.
Alors, c’est bien de courage et de détermination qu’il est et qu’il sera de plus en plus question pour défendre ces valeurs qui nous sont chères et nous garantissent notre liberté d’être, de vivre, de penser.
C’est bien le courage qu’il nous faudra avoir pour nous battre contre celles et ceux qui veulent mettre à bas ce qui constitue, pour nous, le trésor d’humanisme que sont la déclaration des droits de l’homme et du citoyen et la démocratie.
C’est un combat moral, intellectuel, politique et peut-être un jour physique qu’il faut se préparer à mener. Et à mener avec courage, faute de quoi il est nécessairement voué à l’échec.
Pour reprendre les mots de Georges Clémenceau « Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire. Quand on l’a dit, il faut avoir le courage de le faire. »
Courage, sois mon allié et mon soutien dans les moments difficiles pourrait être un jour notre mantra…
William Cargill