En mission cette semaine sur Bordeaux, je me suis posé la question suivante : « Comment l’incertitude est-elle vécue par un vigneron ? »
La première incertitude vécue par le vigneron est le caprice de la météo dont les vignes sont si sensibles.
Il n’y a pas de moyen de contrôler la météo ! Cela amène à l’accepter, à partager ses connaissances avec ses collègues et à souder la communauté des vignerons.
L’entraide et le partage au sein d’une coopérative sont de belles preuves d’humanisme.
Une fois les récoltes faites, la phase de vinification commence. De nombreux facteurs peuvent influer la réussite de la cuvée. L’humilité peut servir l’égo, s’appliquer à faire du mieux possible pour produire un bon vin.
Les années ne se ressemblent pas. Faire preuve d’ouverture et chercher à évoluer sans cesse sont nécessaires. L’anticipation des bonnes années et les investissements permettront d’explorer de nouvelles possibilités.
La culture de la vigne et l’élevage du vin sont complexes. Les vignerons s’appuient sur leur passion et leur expertise pour surmonter des incertitudes permanentes.
Quelle que soit notre activité et la situation que nous traversons, les incertitudes ne doivent pas décourager pensées et actions
Xavier Zantman