Dire de quelqu’un qu’il a un cerveau lent (grossier jeu de mot !) n’est pas vraiment un compliment. Et pourtant à y regarder de plus près cette qualification est-elle vraiment si méprisante ? En effet, pour exercer un esprit critique et agir avec discernement, le cerveau ralentit le processus décisionnel. Voyons concrètement comment cela se déroule.
« Plus vite, plus haut, plus fort ». La devise olympique qui encourage le sprinter, le perchiste et l’haltérophile semble devenue notre règle de vie depuis longtemps. Y déroger est soit une faute qui pourrait se payer cher, soit le privilège de quelques sages qui pourraient s’extraire de la vie courante.
Alfred Einstein nous disait :
« Si je disposais d’une heure pour résoudre un problème et que ma vie en dépende, je consacrerais les 55 premières minutes à définir la question appropriée à poser, car une fois cela fait, je pourrais résoudre le problème en moins de 5’ »
Janus est le dieu romain des transitions, d’où le nom du mois de janvier. Il est représenté avec un double visage, tourné à la fois vers l’année qui vient de s’écouler et vers l’année qui commence. Et ce double regard nous incite à être à la fois humble pour l’année passée et ambitieux pour celle à venir.
Pourquoi faisons-nous preuve d’humilité ?
– Est-ce par conviction, car on se doit de montrer de la sagesse, d’être modeste dans notre communication. Chacun se doit de rester dans son rôle sans chercher à se mettre en avant, ni écraser les autres.
Je me souviens d’un propos du philosophe Charles Pépin que j’ai eu la chance d’entendre et de croiser plusieurs fois.