Les réponses de nos lecteurs à la question du mois de février : « Concrètement, dans sa vie personnelle, sociale ou professionnelle, c’est quoi être humaniste ? »
Merci à celles et ceux qui ont bien voulu répondre à la « question du mois »
A la lecture de ces différentes définitions, nous nous rendons bien compte que chacun a sa propre représentation de l’humanisme au XXIème siècle. C’est pourquoi comme nous le précisions plus haut, le comité de pilotage a décidé de prendre le temps nécessaire à la définition de ce terme.
Etre humaniste, c’est pour moi à chaque fois l’occasion de faire vivre et entretenir le lien à moi-même et à l’autre dans une perspective fraternelle.
Être humaniste c’est avant tout pour moi dans le concret que je vis : dire bonjour, proposer un sourire (même avec le masque) un regard attentif, une main pour accueillir et reconnaître.
Etre humaniste, c’est aussi agir en disponibilité de cœur et d’âme pour recevoir mes propres fragilités et faire avec celles des autres.
Etre humaniste c’est encore nourrir le contact avec mon environnement à mon niveau : apprécier les 1ers bourgeons sur les arbres, contempler un paysage, remercier la nature et ce qu’elle me donne tous les jours.
Etre humaniste c’est toujours se rappeler notre condition humaine, faite de projets de talents et aussi de fragilités et de limites, associée à notre espérance spirituelle d’une croissance harmonieuse et durable.
Claire (Nantes)
L’humanisme c’est une discipline de vie, d’abord personnelle, puis collective. C’est pour cela que comme pour toute discipline, au deux sens du terme, il faut de l’enseignement, de la rigueur, de la mise en pratique et l’envie de le faire. Ce n’est qu’après qu’on en voit les bénéfices. Et il faut continuer de s’entraîner, sinon le naturel revient au galop (auto-centrisme, indifférence et passivité) »
Patrick (Saint-Malo)
– Pour moi, être humaniste est avant tout un état d’être. Cela signifie que la majorité de mes actions, de mes pensées tiennent compte de mon impact sur les autres et sur le monde qui m’entoure.
Je suis profondément convaincue que mes plus infimes actions peuvent contribuer à faire bouger les choses, quand bien même c’est juste un frémissement d’ailes de papillon. Et je cultive ça au quotidien.
Dans ma vie personnelle, cela passe par l’éducation que je propose à mes enfants et le comportement que j’adopte face aux gens que je rencontre. Quand on se promène avec les enfants, mon plaisir réside dans le pouvoir du sourire que j’adresse avec sincérité et intensité aux gens que je croise, surtout ceux particulièrement tristes ou renfrognés, et de voir que le plus souvent ils me le rendent. Dans ces moments-là, j’aime particulièrement la réaction de mes enfants qui me disent, « tu as vu maman comme la personne t’a souri ! » , ils sont toujours surpris par l’intensité de ce retour.
Dans ma vie sociale et professionnelle, cela passe par la qualité d’écoute et de présence que je vais offrir aux gens que je rencontre et par ma congruence.
Je suis Coach Professionnelle, ce sont donc des qualités d’être fondamentales à développer mais chez moi elles sont innées et je n’ai jamais su faire autrement.
C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle j’ai souhaité devenir Coach. Je voulais pouvoir utiliser mes compétences et les mettre au service de l’autre dans un métier qui invite au mouvement et a être tourné vers l’avenir et d’initier cette dynamique en invitant mes clients à commencer par se centrer sur soi.
Aujourd’hui, je cultive mon humaniste au travers de ma famille, mes proches, mes rencontres, mes clients, mes actions bénévoles, l’énergie que je partage et tellement d’autres petites choses. Et je suis alignée avec tout cela.
Stéphanie (Poissy)