Obéir et désirer.
C’est bien possible et cela expliquerait bien des maux de notre société actuelle et de nos souffrances existentielles. L’éducation, trahissant souvent son objectif initial de former des citoyens libres et éclairés capables de prendre leur destin en main et de participer au développement d’une société harmonieuse, est de plus en plus -de fait- fondée sur l’obéissance et le conformisme.
« Les efforts, ça suffit ! »
C’est avec cette formule, gentiment provocante que j’imagine le débat qui peut s’instaurer entre un groupe d’étudiants
L’effort peut-il être une clé d’épanouissement dans un monde formaté par l’immédiateté ?
À l’ère où la technologie nous incite à éviter toute forme de résistance – où chaque information, chaque interaction, s’offre en un clic – se pose la question essentielle : le renoncement à l’effort ne nous appauvrit-il pas intérieurement ? Cette conférence nous invite à repenser la valeur de l’effort, non pas comme une contrainte pénible, mais comme un passage obligé vers la réalisation de soi et l’épanouissement véritable.
Effort librement consenti : Expression d’un dépassement personnel ou acceptation d’une nécessité ?
L’effort librement consenti est une notion qui interroge la relation entre la volonté individuelle et la contrainte inhérente à toute forme d’effort. Si l’effort semble être une nécessité pour progresser et se réaliser, il est légitime de se demander dans quelle mesure il peut être véritablement libre. L’opposition entre la vision de Friedrich Nietzsche et celle d’Emmanuel Kant illustre deux conceptions radicalement différentes de cette problématique.
L’effort joyeusement consenti
L’effort joyeusement consenti est un concept rencontré dans mes lectures sur le bouddhisme et qui m’a profondément interpellé, mais surtout aidé. Ayant un driver plaisir développé et un driver effort assez peu mobilisant, j’ai trouvé dans cette intrication des trois mots : effort, joyeusement et consenti une ressource et un accès à la notion d’effort qui s’est révélée fort utile pour moi, et que je souhaite partager.
« Tu pourrais faire un effort … »
Combien de fois avons-nous entendu ce mot dans notre enfance : « Tu pourrais faire un effort… » ; « Encore un petit effort, et on y est… » ; Et sur nos bulletins scolaires : « Il faut redoubler d’efforts ». « Poursuivez vos efforts » à tel point que ce mot s’est souvent vidé de son sens.
Humanisme et authenticité : Un curseur toujours en mouvement, illustré par l’exemple de deux figures du XVIe siècle
L’humanisme, on le sait, prône une approche centrée sur l’humain, sa dignité et son épanouissement au niveau collectif, tandis que l’authenticité met davantage l’accent sur la sincérité et la fidélité de l’individu envers lui-même. Cette juxtaposition soulève plusieurs questions cruciales : Peut-on être authentique tout en restant fidèles aux idéaux humanistes ? En d’autres termes … l’authenticité personnelle peut-elle parfois entrer en conflit avec une vision humaniste de la société ? Allons puiser dans l’Histoire, deux exemples, sources de réflexion…
Authenticité ? A quel expert faire appel ?
Quand on a un doute sur un tableau on fait appel à un expert. Celui-ci, malgré la qualité apparente du tableau, sa ressemblance troublante, la technicité évidente dont a fait preuve le peintre, après un long travail et souvent plusieurs avis contradictoires, il dit « c’est un vrai Renoir, ou, c’est un faux Gauguin. » Disant cela il conclut qu’il y a -ou pas- dans ce tableau quelque chose d’unique, de subtil, de singulier qui n’appartient qu’au peintre, qui peut être habilement copié, mais jamais égalé, et qui donc fait sa valeur.
Hommage : L’Antigone de Téhéran
J’ai vu Antigone déambuler en sous-vêtements sur le campus d’une université iranienne.
Une Antigone à bout de désespoir et refusant la soumission à un ordre social dont le contrôle du corps des femmes est un des piliers.
Comment l’art peut affûter vos capacités de présence aux autres ?
Agnès Varda raconta dans les années 2000, l’importance dans son métier de réalisatrice d’être pleinement conscient de son environnement—non seulement les paysages, l’architecture mais aussi les bruits, les mouvements, les gens et leurs interactions.
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