« Humanisme » est devenu un mot valise, et une valise mal rangée, sur l’étiquette de laquelle beaucoup veulent bien mettre leur nom, mais bien peu accepte de porter la valise. Il n’y a pas -ou il n’y a plus- de pensée élaborée de l’humanisme, et si l’on veut redévelopper l’humanisme il faut lui redonner un contenu, un objectif, un enjeu, un énoncé qui répondent aux conditions et aux défis actuels.

C’est alors qu’apparut le renard
Bonjour, dit le renard.
Bonjour, répondit poliment le petit prince, Viens jouer avec moi. Je suis tellement triste…

Petit message du conducteur de RER aujourd’hui, pour nous souhaiter une bonne journée, nous inviter à profiter du soleil, et à prendre le temps de monter tranquillement dans les rames.

Devenir invisible un temps limité pourrait être intéressant. En faire l’expérience serait sans doute surprenant et amusant !

Les fidèles compagnons que sont devenus nos smartphones nous rendent visibles sur la toile : parfois dans notre désir narcissique de montrer nos activités et nos exploits ou de défendre nos croyances ; mais aussi très souvent, à travers les sites que nous consultons, les propos ou images que nous postons sur les réseaux sociaux, et les « like » et autres commentaires qui dévoilent nos habitudes, nos déplacements et nos envies.

« On nous inflige des désirs qui nous affligent » constatait Alain Souchon il y a 30 ans dans « Foule sentimentale » écrite à l’occasion de Noel pour dénoncer l’hyperconsommation du moment.

Sapiens est une espèce profondément sociale : naît immature, le développement du petit humain ne peut se faire sans la présence d’autrui. Le succès évolutif de sapiens doit par ailleurs beaucoup à ses capacités de coopération avec ses congénères

Dans son livre « l’être et le néant », Sartre nous livre sa vision : « l’homme est condamné à être libre ». « L’homme nait libre et responsable et il se définit par ses actes ».

« Garanti sans IA », comme actuellement garanti sans OGM, ce sera peut-être la mention que l’on va bientôt voir fleurir, et pour 2 raisons qui doivent nous rendre optimistes.

IA, Intelligence Artificielle…deux petites lettres innocentes qui ont pointé leur nez dans le siècle dernier, porteuses de potentialités énormes, de continents à découvrir et à exploiter, d’inconnu, de peurs, d’espoirs… Aujourd’hui l’enfant terrible a grandi, s’est affirmé, et menace de nous échapper.