Pourquoi je m’intéresse à Muma ?

Pourquoi adhérer à Muma? En partage de ce qui a motivé mes intentions à participer à l’aventure Muma, plusieurs angles sont à évoquer. Tout d’abord l’observation que l’individu membre de notre société n’arrive plus à s’identifier dans l’appartenance à une classe politique. Les clivages opposent, et se fait sentir non plus une ambiance démocratique mais un combat d’opinions stérile nourrit individuellement par ses propres croyances. Sortir de ce cloisonnement est un désir personnel qui me semble être celui d’un grand nombre de ceux qui nous entoure. Aussi, un désir de mettre au centre du débat cette notion d’humanisme, qui peine à se définir, car il s’agit bien là non par de ce concentrer sur nos points communs comme souvent le propose les partis politiques ou associatifs, mais aussi et surtout sur nos différences de manière à reconnaitre que si nous sommes tous semblables nous sommes aussi tous différents. Se réunir autour d’une singularité individuelle au service du collectif fait sens. L’altérité peut alors s’incarner et enrichir plutôt que d’appauvrir les débats, les interrogations, et les décisions nécessaires. Enfin, Muma c’est un mouvement d’inclusion qui accueille les questions, les réflexions, les nuances, que le monde se pose autour d’une réflexion élaborée, construite, ouverte, qui peut générer un agir constructif . N’est ce pas ça prendre sa place de citoyen, que de remettre en questions notre environnement pour le faire évoluer dans la considération de l’être? N’est ce pas ça aimer son prochain non pas par des mots mais par des actes fondateurs d’une perspective commune? Si l’intelligence de chacun peut être reconnu par sa pertinence et par une possibilité d’adhésion, alors il s’agira pour Muma de relever le défi de plus de cohérence. Sortir d’un entre soi, non pas pour se diluer dans l’opinion, mais pour cultiver les potentialités, c’est une démarche fondamentale

Debora Ohana (membre du comité de pilotage) – Psychothérapeuthe


C’est lors d’une émission de radio sur le thème de « la décision » que j’ai fait la connaissance il y a quelques années d’Isabelle Vitte-Blanchard. Nous avons eu depuis l’occasion de maintes fois échanger et partager des vues souvent communes. Il y a quelques mois, Isabelle m’a parlé du projet MUMA et m’a proposé de faire partie du comité de pilotage : un mouvement  humaniste pour tenter de lever les aliénations intellectuelles qui enchaînent nombre de nos contemporains. Encore un peu flou dans les objectifs et surtout dans l’implémentation, mais tentant !

Au contact de l’humain dans ses souffrances et ses angoisses à travers mon métier de médecin, mais émerveillé aussi par les fonctionnements du cerveau de sapiens à travers mes lectures et mes recherches de neuroscientifiques, je devrais pouvoir apporter un éclairage utile dans un tel projet, m’enrichir des échanges avec les autres membres du comité de pilotage aux profils variés, et bien sûr à terme avoir la satisfaction de contribuer à donner une impulsion utile à notre société.

Pendant longtemps, notre libre arbitre a été en partie engainé par des contingences matérielles vitales, par un état autoritaire ou par la religion. Depuis quelques décennies dans les pays occidentaux, ces contraintes se sont pour l’essentiel de la population en grande partie levées. Sapiens s’est alors retrouvé libre, nu, à la merci de quêtes de récompenses à court terme souvent égoïstes, mais bien utiles pour enfouir sous le tapis ses angoisses existentielles. 

Une sensibilisation aux multiples aliénations intellectuelles dans lesquelles nous nous sommes progressivement auto-enfouis est-elle possible et peut-elle permettre une réaction utile pour soi et utile pour les autres? Nous avons en effet fini par oublier combien sapiens est un être intimement social. Notre cerveau immature à la naissance ne s’est formé pleinement qu’au contact d’autres sapiens. Nous avons fini par oublier que notre cerveau est une superbe machine à apprendre de ses expériences, de ses échanges avec autrui, et d’enrichir ainsi ses connaissances et son esprit critique. Persuadé que MUMA peut être le catalyseur d’un mouvement capable de lever les aliénations intellectuelles, de développer un esprit critique et de donner le plaisir de la connaissance vraie, c’est enthousiaste que j’ai décidé d’embarquer dans cette aventure !

Philippe DAMIER (membre du comité de pilotage) – Professeur de médecine


Voilà une question « presque » bizarre. Quelle sorte d’humain pourrait ne pas s’intéresser à Muma et donc à l’Humanité ? 

L’Histoire (de l’Humanité) nous a déjà confronté à tant de crimes contre elle-même… Certains humains (humains en tant qu’habitants de la planète Terre) perçoivent encore et malheureusement toujours l’Humanité autrement que comme une ressource à la fois précieuse et fragile, ressource vitale qui nécessite la contribution de chacun pour favoriser son développement et sa croissance harmonieuse. 

Alors oui et oui pleinement je m’intéresse à Muma ! Car toutes initiatives porteuses de sens, féconde d’espérance et inspiratrice d’un agir AVEC et POUR la croissance de l’Humanité est pour moi, non seulement digne d’intérêt mais véritablement vital pour une Humanité écologique, responsable et durable.

Notre engagement d’aujourd’hui honore les engagements d’hier et stimule les engagements de demain.

N’oublions pas que chacun est de passage sur terre et chacun traverse cette Humanité collective et mondiale, chacun a sa mesure et chacun pour le bien de l’Humanité et des humains ! Merci Muma ! 

Claire Chesneau – Consultante


La passionnée d’Histoire que je suis, trouve vraiment intéressant qu’un nouvel humanisme soit proposé au travers de la belle aventure de Muma … Si on se réfère à l’émergence de cette pensée au XVIe siècle, on s’aperçoit qu’elle s’est inscrite à la césure entre le Moyen-Age et ce qu’on a appelé la « Renaissance », au moment d’une crise civilisationnelle très forte qui sonnait la fin de l’époque médiévale. Tous les aspects de la société d’alors ont été concernés : La politique, l’économie, les sciences, la littérature, la philosophie, la religion …

Il s’agissait de mettre ou de remettre, l’humain au centre des réflexions … De ne certes pas négliger le progrès, mais de ne surtout pas y sacrifier la préoccupation humaniste, puisque toute forme de progrès devait lui être avant tout bénéfique.

Les révolutions industrielles ont parfois oublié cet aspect … et il serait bien évidemment urgent, au moment des avancées de l’IA ou des préoccupations transhumanistes, de ne pas oublier notre humanisme tout court !

Comme il était prépondérant pour les humanistes (Erasme, Lefèvre d’Etaples, Thomas More …) de penser l’Homme, Il est aujourd’hui essentiel de remettre celui-ci au centre de l’entreprise, non plus seulement comme « Ressource Humaine » (ce terme m’a parfois posé problème).

Ce que je lis de ce projet me paraît aller dans ce sens … penser et repenser la place de chacun dans le monde du travail, rebattre les cartes pour que chacun trouve sa place dans le jeu.

Peut-être est-ce « tout simplement » (si je puis dire) … Un vrai projet de société ?

A très vite, j’ai envie de connaître la suite.

Isabelle Aurerin – Programmatrice de spectacles


  « Pour moi être humaniste est avant tout un état d’être. J’ai toujours pensé être utopiste dans mes idées, mes envies, mes rêves. Il y a 1 an, j’ai découvert que ma façon de penser est, en fait, une pensée humaniste. J

Le mouvement initié par Muma me permet d’entrevoir une action commune, de pouvoir en faire partie et surtout de pouvoir partager librement sur des sujets auxquels je suis sensible et sans me sentir en marge.

Stéphanie Scwartzbart, coach

« Muma m’intéresse  parce que je me reconnais dans ce mouvement humaniste. J’espère au fil du temps y trouver les valeurs auxquelles je tiens. A savoir : être  attentive en permanence à tous mes proches et moins proches. Aider. Soutenir. Faire le lien pour solutionner des situations difficiles. Je crois en l’humain et je crois qu’en l’aidant il conservera sa part d’humanité . »

Chantal  Baiocchi (Provins)


« Je suis évidemment pour ce  mouvement humanistes qui  a envie d’œuvrer sincèrement pour (re)donner aux humains une connexion sincère afin que les liens tissent le tissu social de demain basé sur des relations d’empathie, de compassion et d’éthique. 

Je souhaite que MUMA porte un fort exemple d’un tel humanisme et que ce soit potentiellement un réseau “vraiment » social où divers projets verront le jour.

Longue vie à MUMA !

Benjamin (Paris)

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